Lydie Solomon Pianiste

La brillante Lydie Solomon offre un concert très intimiste – La Dépêche du Midi

24 octobre 2025

“Monléon-Magnoac. La brillante Lydie Solomon offre un concert très intimiste”

“Très proche de son public dans l'espace et dans le cœur, Lydie Solomon lui a offert un merveilleux moment musical.”

Dans la chapelle des Pénitents, moins de trois mètres séparaient la concertiste de son public.

“La pianiste virtuose internationalement reconnue, Lydie Solomon, a présenté son spectacle “Mon Dernier concert” en la chapelle des Pénitents. Ce concert, qui va devenir le dernier, connaît un incident que l'artiste va hisser au niveau d'une faute inadmissible, même rédhibitoire qui exige d'elle qu'elle mette fin à sa profession de concertiste. Cette fausse note, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est donc le préambule de son spectacle “La fausse note”.

Cette “faute professionnelle” se mue en opportunité pour Lydie d'offrir au public un récital classique dont les pièces interprétées deviennent le support ou le prétexte à raconter une tranche de sa vie. Ainsi, après un morceau de Franz Liszt, de Ludwig van Beethoven et un autre de Wolgang Amadeus Mozart, elle fera confidence au public qu'elle joue du piano depuis l'âge de deux ans. Elle jouait, alors, d'oreille “L'Hymne à la joie” de Beethoven. Ceci lui valut, à cinq ans, d'entrer à l'École normale de musique Alfred Cortot, à Paris. À dix-huit ans, elle obtient son premier prix, avec la “Plus haute distinction” au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Le monde de la musique dit “qu'elle est un prodige comme il en existe peu”.

À Monléon, son concert enchaîne les pièces classiques et, subitement, prend un virage inattendu. Lydie Solomon met en évidence les liens entre le classique et la variété et voici qu'il est question de Pascal Obispo, de Julien Clerc, de Serge Gainsbourg et de Michel Polnareff. Alors, déjà pianiste et conteuse, elle devient, alors, aussi chanteuse et même animatrice. Elle présente “Lettre à France” et fait chanter le refrain par le public qui se prête volontiers à l'exercice. L'intervalle entre les pièces est un moment de confidence sur sa vie qu'elle raconte avec humour et complicité.

La soirée se termine avec “La Toccata” de Maurice Ravel, morceau réputé “le plus difficile au monde à jouer” et avec “Pourquoi moi ?”, extrait de la comédie musicale “Bernadette de Lourdes”. Elle le chante en s'accompagnant au piano, après l'avoir traduite en coréen, sa langue maternelle, en accord avec l'auteur Serge Denoncourt.

Ce merveilleux concert s'inscrivait dans le programme “Les Escales d'automne” initié par le conseil départemental.

Les deux conseillers locaux, Monique Lamon et Bernard Verdier, étaient présents aux côtés de la sénatrice et conseillère départementale Maryse Carrère et de la conseillère départementale et régionale Pascale Péraldi.”

La Dépêche du Midi (Roland Vieuxtemps), 24/10/2025

La brillante Lydie Solomon offre un concert très intimiste