21 mars 2022
« Sur Radio Classique depuis ce matin on fête les 20 ans de la Fondation SOS Talents créée par le pianiste et pédagogue Michel Sogny. La formation a permis de former des dizaines de jeunes pianistes venus de l'est et qui ne sont pas passés par des formations classiques.
Lydie Solomon a, elle, reçu une formation classique, mais elle a quand même souhaité se perfectionner chez Michel Sogny. On l'écoute… »
Lydie Solomon : « J'ai étudié le piano de la manière la plus classique et « élitiste », entre guillemets à la française. C'est-à-dire, j'ai commencé le piano à l'âge de 2 ans, je suis rentrée à l'Ecole Normale de Musique Alfred Cortot à 5 ans, j'ai donné mon premier récital à 10 ans, je suis rentrée au CNSM de Paris-La Villette à 15 ans… J'ai fait vraiment le parcours exactement top niveau, ce qu'il fallait faire en piano pour avoir une carrière.
D'un point de vue pianistique j'étais curieuse de savoir comment je pourrais m'épanouir, devenir plus libre, et améliorer aussi ma technique – parce qu'on a toujours à s'améliorer – et c'est comme ça que j'ai découvert la Fondation SOS Talents. Je voulais m'imprégner, déjà pour avancer, moi, pour grandir moi-même, parce que souvent mes collègues me disaient que j'étais en tournée, en France, à l'étranger, entre deux tournées je revenais le voir et les gens disaient : « t'as pas besoin de progresser, t'as déjà le top niveau… ». Et en fait, bien sûr que si : l'idée, c'était d'élargir mon champ de connaissance, de ressenti, d'émotion, et donc mon potentiel, finalement, et j'ai trouvé dans la méthode de Michel Sogny un moyen de m'y aider. »
« La pianiste Lydie Solomon. »