18 août 2015
« Pendant le récital champêtre de Lydie Solomon, l'enfant prodige du piano qui, âgée de 2 ans, jouait d'oreille «L'Hymne à la joie». »
« En vacances dans le Magnoac, qu'elle affectionne particulièrement et où elle a de solides attaches, la pianiste internationale Lydie Solomon a retrouvé son clavier, le temps d'une soirée, pour offrir un concert à ses amis magnoacais. En choisissant le camping L'Églantière pour sa prestation, elle a également rendu hommage à un fleuron du tourisme local. Le programme de la soirée se caractérisa par son ouverture sur le monde. En effet, le Hongrois Franz Liszt, le Russe Igor Stravinski, l'Espagnol Manuel de Falla, les Polonais Frédéric Chopin et Ignacy Jan Paderewski, l'Espagnol Enrique Granados, l'Argentin Alberto Ginastera ainsi que le Cubain Nicolas Ruiz Espadero firent successivement vibrer un nombreux public, composé aussi bien de vacanciers que de résidents. L'artiste compléta cette remarquable affiche par une œuvre de sa composition «Invocation» et, autre grand signe d'amitié envers le Magnoac, en créant «Mirage d'amour», un inédit récemment découvert dans des archives familiales, que l'on doit au célèbre pyrénéiste et artiste de Monléon, Raymond d'Espouy, aujourd'hui disparu. Tous les échos recueillis au terme de ce beau moment musical furent élogieux. D'abord, à l'égard de Lydie Solomon : «une grande artiste (…) des doigts d'or (…) un talent peu commun», entendait-on, entre autres commentaires ; les trois rappels réclamés à la pianiste sont la preuve que ces avis étaient largement partagés. Ensuite, à l'égard de L'Églantière qui a su offrir à ses vacanciers et à tous les mélomanes un récital de haute valeur artistique et culturelle. »